L’autoconsommation solaire est de plus en plus encouragée par les pouvoirs publics, mais elle doit s’inscrire dans un cadre réglementaire strict. En 2025, plusieurs évolutions viennent impacter la manière dont les particuliers et les entreprises peuvent exploiter leur production.
Les installations photovoltaïques doivent répondre à des exigences de sécurité de plus en plus strictes. Les onduleurs et systèmes de raccordement doivent être conformes à des normes précises pour garantir la stabilité du réseau électrique national. Cela nécessite une mise à jour constante des compétences des installateurs certifiés RGE.
Le tarif de rachat de l’électricité injectée sur le réseau connaît une tendance à la baisse, afin d’inciter les ménages à consommer directement leur production plutôt qu’à la vendre. L’autoconsommation totale devient donc de plus en plus rentable, surtout si elle est couplée à une batterie domestique.
Certaines primes ne sont plus accessibles automatiquement. Elles dépendent désormais de la performance énergétique globale du logement, de la taille de l’installation ou encore du respect de certaines démarches administratives. L’objectif est de privilégier les projets cohérents et durables, plutôt que les installations isolées.
Ces évolutions réglementaires ne freinent pas l’autoconsommation, bien au contraire. Elles visent à en faire un modèle plus sûr, durable et intégré au réseau. Pour les ménages, cela souligne l’importance de se tourner vers des professionnels à jour des normes et capables d’optimiser chaque projet.